Développement de la RDC : le Commandant Ilunga Lukunga plaide pour la prise en compte des secteurs du transport, du tourisme et de l’agriculture

Le Commandant Serge Ilunga Lukunga Serge, Pilote des lignes et Observateur averti de la vie politique et sociale en République Démocratique du Congo a dans un entretien exclusif avec nos fins limiers, proposé l’impulsion par les autorités publiques des trois secteurs qu’il considère prioritaires pour le développement de la République Démocratique du Congo.

Il s’agit notamment du transport, du tourisme et de l’agriculture afin de faire bénéficier à la RDC de milliards de dollars au vu de ses énormes richesses.

Connu pour son franc-parler, le Commandant Serge Ilunga Lukunga, chercheur en transport aérien, se dit avoir toucher du doigt aux vrais problèmes de développement tant souhaiter par l’opinion nationale.

« Nous devons repenser à notre politique dans sa globalité. Revoir aussi la conception du développement. Nous devons en même temps penser au sol, à l’économie du surface. La RDC est victime de convoitise de ses ressources de sous-sol de la part des prédateurs voisins et des supers-puissances, avant que nous ne puissions nous retrouver dans ces tourbillons. Il faut que nous ayons une longueur d’avance. L’or, le diamant, le cobalt, le cuivre. L’exploitation de tous ces minerais ne dépend pas à 100% de nous », a-t-il expliqué.

Ce commandant de bord est de ceux qui pensent que le sous-sol doit cesser d’être le seul point d’appui pour le développement de la RDC. Il propose qu’il faudra orienter le développement de la RDC vers d’autres secteurs productifs, à l’instar de ceux qu’il a suggéré .

Secteur de transport, clé du développement

Le commandant Ilunga a fustigé le manque d’appropriation par les congolais de la pensée de l’explorateur Henry Morton Stanley sur l’existence réelle du Congo : « Sans chemin de fer, le congo ne vaut pas un pays ». Conséquences, au jour d’aujourd’hui, des yeux de l’ensemble du peuple congolais sont braqués vers l’extérieur, certaines entités décentralisées font allégeance à certains pays voisins, par manque de chemin de fer et les autres moyens de transport inter-communautaires, à l’instar du Kongo-central qui importe la marchandise de l’Angola via sa frontière de Lufu; le Katanga à la Zambie; le grand Kivu en fait également avec quelques pays de l’Est. À qui va profiter l’augmentation de son économie, de son (PIB) et de tous ces revenus, s’est-il interrogé ?

A l’en croire, le Congo a par inadvertance et par lacune avérées de conscience oublié que le transport ferroviaire constitue, avec les modes routier, fluvial et aérien, l’un des principaux moyens de transport modernes.

« Au transport aérien, la première de chose chose à faire en urgence est de créer une compagnie aérienne nationale qui doit avoir deux vocations, primo: une compagnie privée pour tout ce qu’elle veut se faire comme bénéfices tandis qu’une compagnie nationale doit cibler l’aspect social et mais aussi et surtout, elle va favoriser la cohésion nationale tant souhaiter, puisant l’exemple d’un congolais né et grandi à Mobayi bongo, quel jour celui-ci verra Moanda si ces problèmes ne sont attaqués maintenant »

Secteur du tourisme

Dans ce secteur du tourisme, il a par ailleurs, fait croire que, pas question d’inventer la roue, il suffit de regarder ce qui se passe à l’extérieur. Le commandant Ilunga démontre des exemples choquants suivis de chiffres d’affaires mobilisés au tourisme dans les pays qui se sont appropriés la question touristique comme leur cheval de bataille, à l’image de Dubaï qui fait 16% de(PIB), des Emirats Arabes Unis, le Kenya et la Tanzanie qui se font de millions et de milliards en revenus directs et leur (PIB) ne fait l’objet d’aucun doute.

Au regard de toutes ces démonstrations, il nécessite une conscience collective pour la RDC, car elle a une potentielle touristique élevée plus que ces pays cités

Signaler que, Commandant Ilunga Lukunga Serge est un pilote congolais de ligne.

Roger Idrissou Tshiyoyi